Enfants de Gutenberg

Auteur/autrice : mea1 (Page 1 of 2)

Livres indispensables

Quelques livres sur l’art typographique, par Steve Richard.

LIVRE ET TYPOGRAPHIE, essais choisis

Parmi ceux qui s’interrogent sur les problèmes de la typographie et l’esthétique du livre, rares sont ceux qui ont su présenter leurs connaissances et leurs réflexions avec autant de clarté et de précision que Jan Tschichold. Livre et typographie, premier ouvrage de l’auteur à être traduit en français, offre un choix des plus importants essais que Tschichold fait paraître tout au long de sa carrière. Du rôle de la tradition en matière de typographie à l’emploi des guillemets ou des points de suspension, en passant par les méfaits de la typographie asymétrique, Tschichold livre ici le fruit d’une expérience de plus de cinquante années passées au service du livre. C’est pourquoi cet ouvrage ne s’adresse pas seulement aux compositeurs, aux éditeurs ou aux maquettistes. Il intéressera tous les amateurs de livres, en leur apprenant à décortiquer un ouvrage, à en relever les défauts et à en apprécier les beautés.
Auteur : Jan Tschichold – Éditeur: Éditions Allia, Paris – Format : 17 x 22 cm, 272 pages. ISBN : 9-782904-235818.

ADRIAN FRUTIGER – CARACTÈRES. L’ŒUVRE COMPLÈTE

Le typographe suisse Adrian Frutiger a considérablement marqué la création typographique internationale après 1950. Les séries de son caractère Univers et l’OCR-B pouvant être lu par les ordinateurs et devenu un standard ISO, constituent des jalons essentiels dans l’histoire de la typographie, de même que l’écriture développée pour les aéroports de Paris et baptisée Frutiger, un standard de la signalétique. Avec ses corporate types, il a imposé des images de marque sur le marché, par exemple la ligne de cosmétiques japonaise Shiseido. Adrian Frutiger a créé plus de 50 polices de caractères, dont Ondine, Méridien, Avenir, Vectora … Cet ouvrage fondé sur des entretiens avec Frutiger et des recherches approfondies menées en France, en Angleterre, en Allemagne et en Suisse, retrace avec précision le parcours créatif de l’artiste typographe. Toutes les polices de caractères sont présentées ici pour la première fois – depuis leur conception jusqu’à la commercialisation. Elles sont étudiées dans leur contexte technique et par rapport aux caractères voisin. Des caractères inédits, encore non employés, et plus de 100 logos complètent l’ouvrage.
Auteurs : Heidrun Osterer, Philipp Stamm  – Éditeur : Birkhäuser – Parution : octobre 2008. Format : 24 x 31 cm, 480 pages – EAN : 978-3764385828.

EMIL RUDER – TYPOGRAPHIE

L’auteur, qui a enseigné la typographie pendant plus de 20 ans, s’est préoccupé dans son livre des problèmes de forme qui se posent au typographe dans l’exercice de sa profession. Les processus techniques y sont expliqués dans la mesure où ils participent à la forme donnée. De nombreux travaux présentés ici sont de l’auteur même ; d’autres ont été réalisés par ses élèves durant les cours. En 19 chapitres, ce livre nous montre la diversité des idées et des possibilités de dispositions typographiques. La typographie est constamment liée au but qui lui est assigné : elle dépend des lois de la lisibilité et de la reproduction. Aussi le typographe doit-il bien connaître la nature et la valeur des moyens qu’il utilise, savoir comparer les différentes valeurs entre elles et tenir compte de l’harmonie des proportions et des contrastes. Le souci principal de la typographie moderne ne s’attache pas à la recherche de l’idée spontanée et de l’inspiration originale, mais repose sur l’étude et la connaissance des lois fondamentales et essentielles de la forme, sur l’examen réfléchi des rapports, qui la préserveront d’une part de l’uniformité et des schémas banals, d’autre part d’une interprétation arbitraire. Ce livre se limite volontairement à la typographie pure et à l’usage des caractères préfabriqués soumis à un système de mesures extrêmement précis. Il fait ainsi apparaître clairement le caractère authentique de la typographie et l’opposition existant – malgré certains traits communs – entre typographie et graphisme utilitaire, ce dernier manifestant plus de liberté et de diversité dans le choix et l’emploi des moyens. L’auteur ne voudrait pas que son livre incite à copier, travers à éviter, mais au contraire qu’il mène à la conviction qu’une œuvre d’imprimerie bien conçue doit reposer sur le savoir, l’expérience et la réflexion…
Auteur : Emil Ruder. 1re édition : 1967. Format : 22,5 x 23,5 cm, 274 pages.
Éditeur : Verlag Niggli AG, Sulgen, www.niggli.ch. ISBN : 978-3-7212-0043-0.

LE DÉTAIL EN TYPOGRAPHIE

Une mise en page adaptée au texte, bien pensée et séduisante retient l’attention du lecteur et suscite chez lui l’envie de lire. En revanche, lorsque aucun soin n’est apporté aux détails de la composition, le plaisir ressenti dans un premier temps par le lecteur peut disparaître en raison des efforts exigés par une lecture fastidieuse.
Le détail en typographie s’attache à répondre aux questions essentielles concernant la lettre, le mot, la ligne, le paragraphe et l’espacement. Il considère ces différents éléments visuels qui permettent la lisibilité optimale d’un texte. Véritable outil pour les étudiants en typographie, il se révèle le guide essentiel pour les graphistes et typographes désireux de questionner et perfectionner en permanence leur travail. Il s’adresse aussi aux concepteurs et aux éditeurs qui souhaitent que leurs publications ne soient pas seulement feuilletées mais lues en profondeur.
Auteur : Jost Hochuli – Éditeur : B42 – Parution:  novembre 2015 – Format :
12,5 cm x 21 cm, 64 pages – ISBN :  9782917855577.

La typographie suisse

La typographie suisse du Bauhaus à Paris
Dès les années 1950, des graphistes alémaniques imposent une nouvelle typographie à l’échelle internationale et jusque dans la signalétique du métro parisien. Leurs maquettes et leurs créations d’alphabets, comme le célèbre caractère Helvetica, propagent un esprit de rigueur hérité du Bauhaus. Cette épopée du visuel est décrite ici par un homme de métier, en relation avec ces créateurs. Il trace leurs portraits sans cacher ses réactions personnelles face à une esthétique dominée par Bâle et Zurich. Ce livre esquisse ainsi l’histoire d’un style, avec ses sources, ses recherches, ses succès et ses dogmes. Il analyse aussi les résistances qui lui furent opposées dans la France des grandes traditions ou chez les éditeurs de Suisse romande, tel Skira, parti à la conquête du monde par d’autres voies. Paru en 2008, cet ouvrage a fait date dans les milieux du graphisme suisse, qui ont salué le rôle d’éclaireur de l’auteur. Offrant une rétrospective dynamique de la typographie jusqu’à l’ère numérique, il est réédité aujourd’hui dans une version entièrement actualisée.

Auteur : Roger Chatelain  – Éditeur : Savoir suisse – Collection : Savoir suisse –
Édition : 2e édition, 24 avril 2019 – Format : 120 x 180 mm, 184 pages – EAN13 : 9782889153008.

Encre & plomb

https://encretplomb.ch

Dès les années 1970, les progrès techniques ont considérablement modifié le travail dans les imprimeries. Ainsi à la typographie, qui a été le moyen de composition et d’impression durant cinq siècles, ont succédé le procédé offset, les technologies numériques et le monde virtuel d’internet. Tous ces domaines passionnent les Compagnons de l’Atelier-Musée Encre & Plomb qui, toutefois, désirent pérenniser la typographie.

Ainsi, le compositeur-typographe, le linotypiste, l’imprimeur et le relieur mettent en valeur ces métiers de l’imprimerie d’hier.

Notre désir étant de léguer à nos descendants une partie du patrimoine industriel des arts graphiques, nous animons l’Atelier-Musée Encre & Plomb en maintenant en état de marche tout le parc de machines.

Nous exécutons des petits travaux de finition ainsi que des tirages de luxe en typographie pour lesquels il n’y a plus d’imprimeries équipées.

Lors de leur passage en nos murs, les visiteurs assistent aux démonstrations des quatre domaines cités plus haut. Les Compagnons vous font partager leur passion pour les métiers qu’ils ont pratiqués durant leur vie professionnelle.

https://encretplomb.ch

Rencontres typographiques

Le livre qui enchantera les amoureux de la langue française et de l’art typographique…

Voulez-vous aller à la rencontre de correcteurs atypiques (un trotskiste, un surréaliste, un fou littéraire) ?
Voulez-vous comprendre les fondements de la Nouvelle Typographie, héritée du Bauhaus ?
Voulez-vous découvrir les bases du renommé style suisse international ?
Voulez-vous côtoyer des créateurs de caractères, des affichistes connus, des typographes qui ont marqué de leur empreinte l’époque moderne ?
Voulez-vous approfondir l’œuvre d’Adrian Frutiger ou de Cassandre, connaître l’action typographique de Blaise Cendrars, comme celle d’une autre célébrité native de La Chaux-de-Fonds, c’est-à-dire Le Corbusier

Rencontres typographiques répond à toutes ces questions et à bien d’autres…
Distingué par l’Association suisse des graphistes pour sa conception et sa mise en pages, ce livre fait d’ores et déjà office de référence dans les milieux de l’impri-merie. Superbement illustré, il renferme des documents inédits. Il doit figurer dans la bibliothèque de toute personne ayant affaire aux arts graphiques et à la correction typographique.

Auteur : né en 1938, à Delémont (JU), Roger Chatelain a présidé, pendant dix années, l’Association romande des correcteurs et correctrices d’imprimeries (Arci). Maître principal de typographie à l’École romande des arts graphiques, à Lausanne, il y a ensuite exercé, jusqu’en l’an deux mille, la fonction de doyen. Coauteur du Guide du typographe, il en a également assumé la conception et la mise en pages . 
Ouvrage relié, comprenant 340 pages, imprimées en quadrichromie,
format 23 x 30 cm. CHF 60.– + frais d’envoi.
Édition de luxe (limitée à 50 exemplaires), signée et numérotée par l’auteur
CHF 300.– + frais d’envoi.

Disponible chez
Diffusion Ouverture
En Budron H20,
1052 Le Mont-sur-Lausanne.
Téléphone +41 21 652 16 77
Courriel : ouverture@bluewin.ch

Les règles de l’art typographique

La septième édition du Guide du typographe est sans doute appelée à susciter un intérêt considérable. Parce que, en langue française notamment, les ouvrages de ce type ont pris de l’âge. Quelle est donc la genèse du manuel romand ? C’est au sein du Groupe de Lausanne de l’Association suisse des compositeurs à la machine qu’est née l’idée de publier une «Marche à suivre typographique». Si bien que, au cours d’une assemblée tenue le 4 octobre 1940, une commission de rédaction de cinq membres avait été constituée. Après trois années d’efforts et de palabres, la première édition, intitulée Guide du typographe romand, allait sortir de presse, comptant 84 pages. Ce fut un succès, lequel encouragea les promoteurs à persévérer. En 1948, la deuxième édition était revue et augmentée (110 pages).

En 1963, pour la troisième édition, un sous-titre faisait son apparition : «Règles typographiques à l’usage des auteurs et éditeurs, compositeurs et correcteurs de langue française». Comptant 176 pages, le livre était conçu dans la mouvance du «style suisse international». S’ensuivirent l’édition brune (1982); la grise (1993), primée au Concours des plus beaux livres suisses; la rouge (2000), intitulée Guide du typographe (en raison d’une diffusion internationale, l’adjectif romand avait été abandonné). Cette sixième édition, tirée à dix mille exemplaires, s’est trouvée en rupture de stock au début de 2015. Le groupe de Lausanne de l’Association suisse des typographes (AST) demeure, par-delà les années, l’éditeur du manuel. Que les servants de la communication écrite de même que le grand public fassent bon usage des préceptes diffusés ! Par la grâce de l’informatique – et de l’effet numérique – qui n’est pas, aujourd’hui, « enfant de Gutenberg » ? Que chacun et chacune soient conscients, toutefois, qu’un texte corrigé selon les règles de l’art et respectant la grammaire typographique représente « le savoir-vivre de la langue écrite ». 
ISBN 978-2-9701032-0-2
Fr. 60.– + frais d’envoi

Commande
En librairie ou chez
Diffusion Ouverture, En Budron H20, 1052 Le Mont-sur-Lausanne.
Téléphone +41 21 652 16 77
Courriel : ouverture@bluewin.ch
Pour la France : olivetan@wanadoo.fr

Rallyes

Une fois l’an, le groupement organise un rallye sous forme questionnaire qui conduit les participants à découvrir un nouvel endroit à chaque édition…
Exemple :

Dans la campagne vaudoise
Le traditionnel rallye du groupement s’est déroulé le samedi 21 mai par un temps ensoleillé.  En début d’après-midi, vers 12 h 30, six équipages et trois organisateurs se sont retrouvés au parking du Vélodrome de la Pontaise, point de départ de cette magnifique journée. 

Pour rejoindre la première étape, les participants répondent à la question suivante: 328 mètres au-dessus du lac Léman, je suis constituée de trois essences d’arbres – sapin de Douglas, épicéa et mélèze – pour un poids de 130 tonnes. Lieu: la tour de Sauvabelin. Fin 2003, elle s’ouvre au public et permet depuis d’accéder à un panorama complet de la ville de Lausanne et de la nature qui l’entoure. 

Les premières questions relatives au sport ainsi que le nom complet d’un donateur inscrit sur une marche déterminée de la tour sont posées aux candidats. 

Pour rejoindre la deuxième étape, il faut trouver le lieu ainsi défini : construit en 1845 le long de la rivière la Morges, je fais partie de la famille depuis six générations

Lieu : le Moulin de Sévery qui fabrique onze sortes d’huiles et toute une gamme de produits du terroir. Cette entreprise de la famille Bovey perpétue le savoir-faire de l’artisan huilier et organise également la Fête de la noix. Au menu: dégustation de  différentes moutardes et des questions concernant la langue française. 

Cap ensuite dans le district d’Echallens: un peu plus de 650 habitants, je me trouve en plein cœur du Gros-de-Vaud et facilement repérable…La collation avec taillés aux greubons, sandwiches et boissons est servie à Goumoens-la-Ville, facilement visible grâce à sa tour d’eau et à mi-chemin entre Yverdon et Lausanne. Toutes les équipes ont-elles répondu au troisième questionnaire géographie et histoire?

Pour rejoindre l’avant-dernière étape, il faut trouver la vallée du Mujon et l’église Saint-Jacques.Il s’agit de la commune de Valeyres-sous-Rances qui est située entre les deux principales villes du nord du canton, à 3 kilomètres d’Orbe et à 9 d’Yverdon-Les-Bains (à vol d’oiseau). Dernières questions de la journée: citer des villes et des villages de Suisse commençant par la lettre F et remplir le questionnaire politique et cinéma. 

A 660 mètres d’altitude avec superbe panorama sur la Haute-Savoie et le Mont-Blanc : pour clore le circuit, les concurrents se retrouvent au Restaurant du Chêne, à Pampigny, pour un délicieux repas et dans une ambiance chaleureuse. 

Après le dessert, Hermann Nickel proclame les résultats et distribue de nombreux prix. Joseph Christe offre les nouveaux trophées aux vainqueurs : André Streuli, Hélène Streuli et Jacques Garcias. Nouveauté cette année : un questionnaire est destiné aux enfants – les futurs membres de l’AST – et que des vainqueurs ! 

Les organisateurs ont eu un grand plaisir à préparer cette journée. Ils espèrent que les participants ont passé un agréable moment dans la campagne vaudoise.

« Older posts