La typographie suisse du Bauhaus à Paris
Dès les années 1950, des graphistes alémaniques imposent une nouvelle typographie à l’échelle internationale et jusque dans la signalétique du métro parisien. Leurs maquettes et leurs créations d’alphabets, comme le célèbre caractère Helvetica, propagent un esprit de rigueur hérité du Bauhaus. Cette épopée du visuel est décrite ici par un homme de métier, en relation avec ces créateurs. Il trace leurs portraits sans cacher ses réactions personnelles face à une esthétique dominée par Bâle et Zurich. Ce livre esquisse ainsi l’histoire d’un style, avec ses sources, ses recherches, ses succès et ses dogmes. Il analyse aussi les résistances qui lui furent opposées dans la France des grandes traditions ou chez les éditeurs de Suisse romande, tel Skira, parti à la conquête du monde par d’autres voies. Paru en 2008, cet ouvrage a fait date dans les milieux du graphisme suisse, qui ont salué le rôle d’éclaireur de l’auteur. Offrant une rétrospective dynamique de la typographie jusqu’à l’ère numérique, il est réédité aujourd’hui dans une version entièrement actualisée.
Auteur : Roger Chatelain – Éditeur : Savoir suisse – Collection : Savoir suisse –
Édition : 2e édition, 24 avril 2019 – Format : 120 x 180 mm, 184 pages – EAN13 : 9782889153008.
«La typographie suisse du Bauhaus à Paris» est un livre qui m’a véritablement enchanté. En tant qu’amateur d’art et de design graphique, j’ai été captivé par la façon dont l’auteur a réussi à transmettre sa passion pour l’esthétique de ces typographies si emblématiques.
L’ouvrage m’a emmené dans un voyage à travers l’histoire de la typographie suisse, en m’immergeant dans les détails de sa création et en me présentant les créateurs qui ont contribué à son développement. J’ai été particulièrement touché par la manière dont Chatelain a présenté ces artistes, en faisant ressortir leur personnalité et leur passion pour leur métier.
J’ai également apprécié les illustrations qui accompagnaient le texte, qui ont rendu l’ouvrage plus vivant et plus tangible.
Enfin, j’ai trouvé que le livre était très accessible et facile à lire, même pour quelqu’un qui n’a pas de connaissances poussées en typographie ou en design graphique. La plume de Chatelain était fluide et agréable, et j’ai eu l’impression de lire une histoire racontée par un ami passionné.
En conclusion, «La typographie suisse du Bauhaus à Paris» est un livre qui m’a beaucoup touché et qui m’a donné envie d’en savoir plus sur l’histoire de la typographie et du design graphique. Je recommande vivement cet ouvrage à tous ceux qui cherchent à découvrir une esthétique visuelle unique et inspirante.