Pour un travail de difficulté moyenne, le tarif horaire minimum des indépendants se monte entre CHF 70.–/h à 90.–/h. Pour du texte de magazine grand public issu d’un secrétariat de rédaction, le rythme de lecture est généralement de 15 000 signes par heure*.

Quant aux travaux plus complexes, il est nécessaire de déterminer le nombre de signes à l’heure. Sur la base du fichier électronique ou des sorties imprimante du texte à corriger, un devis sera soumis au client.

Le tarif aux mille signes peut faire l’objet d’une « échelle de complexité »,
par exemple :
– 100% : tarif de base, pas trop de corrections, uniformisation usuelle ;
– 90% : réimpression, texte particulièrement bien écrit ;
– 110% : nombreuses uniformisations ou vérifications ;
– 120% : termes scientifiques ou jargon technique, beaucoup de notes.

Les travaux suivants sont comptés séparément, en conscience et au tarif horaire ou sur la base du tarif dégressif convenu :
– introduction des corrections dans un fichier électronique ;
– deuxième lecture (à la demande du client) ;
– révision finale en pages (à la demande du client).

Tarif dégressif
Pour des travaux revenant régulièrement ou de gros volumes, un rabais allant de 5% (deux commandes par année) à 20% (très gros volume ou commandes régulières) est applicable.

Suppléments
Si le délai imposé est tel qu’il oblige le correcteur à travailler de nuit ou le week-end, le supplément est compris entre 50% et 100%.

*Ce chiffre est extrait de la Convention collective nationale de l’édition (France) du 14 janvier 2000, Annexe IV, article 3, page 76 :
A) Le correcteur à domicile, tel qu’il est défini à l’article 1er, est rémunéré sur la base de 12’000 signes à l’heure pour la lecture avec copie, et de 15’000 signes à l’heure pour la lecture sans copie pour les travaux courants, et au nombre d’heure déclarées en conscience pour les travaux spécialisés. {…}

Association romande des correctrices et correcteurs d’imprimerie, 2020.