Catégorie : Outils et règles

À la fin du mois de mai 2024, Diagonal, qui commercialise le logiciel de correction ProLexis, annonçait ne plus offrir désormais ce dernier que sous forme d’abonnement. Raison invoquée : le modèle économique de la licence perpétuelle n’est plus viable.

En résumé, voici les actuelles offres tarifaires d’abonnement à ProLexis, HT et par an.

1. Vous avez acquis une licence perpétuelle et choisissez de passer à l’abonnement (Attention : ce passage invalidera votre licence perpétuelle !) :
   1. Si vous avez acquis une licence perpétuelle avant 2023 : -70%. Soit 72 euros pour quiconque est traducteur ou correcteur se signalant comme tel à commercial@prolexis.com;
   1. Si vous avez acquis une licence perpétuelle en 2023 : un an d’abonnement gratuit, en se signalant à commercial@prolexis.com.
2. Vous avez acquis une licence perpétuelle, mais ne souhaitez pas passer à la formule à l’abonnement :
   1. La licence reste valide, Diagonal n’a pas programmé d’obsolescence ;
   1. Si vous faites l’acquisition d’un deuxième poste, Diagonal vous délivrera un deuxième numéro de licence ;
   1. Cependant, Diagonal ne s’engage pas sur le fonctionnement de ProLexis en cas de changement de système d’exploitation ou de versions de logiciels auxquels ProLexis est associé (attention aux mises à jour non demandées !).
3. Vous n’avez jamais acquis de licence perpétuelle :
   1. Nouvel abonné référencé à l’Arci et se signalant comme tel à commercial@prolexis.com: -20% (soit 192 euros). Si une attestation d’adhésion est demandée par Diagonal, vous pouvez l’obtenir auprès de notre secrétaire, secretaire@arci.ch;
   1. Autre nouvel abonné : 240 euros.

Ci-dessous le compte rendu de la rencontre entre l’ACLF et l’Arci avec Diagonal:

On prétend parfois que les accents purement diacritiques peuvent être omis sans dommage sur les majuscules (capitales), car ils ne modifient pas la prononciation et ne fournissent qu’une information superflue. Le cas le plus fréquent est bien sûr la préposition «À» qui, en tête de phrase, ne risque guère d’être confondue avec l’auxiliaire «avoir» (même dans des occurrences comme celle-ci : «A voté ! —
À voir!»). Cette licence est aujourd’hui condamnable, car elle perpétue une exception qui a perdu son alibi technique.

Outre l’orthographe, le défaut d’accentuation met à mal la clarté des messages écrits : 

LE MODELE DU COLON :  le modèle du colon (ou du côlon ?),
ou le modelé du côlon (ou du colon ?).

LES FORBANS SERONT JUGES (juges ou jugés ?)

LE MAGASIN FERME A CAUSE DES EMEUTES (ferme-t-il ou est-il fermé ?)

LES INTERNES DENONCENT LE BEURRE SALE (sale ou salé ?)

UNE VILLE DE CONGRES (congre ou congrès ?)

LE SECRETAIRE D’ETAT CHAHUTE A L’ASSEMBLEE (il chahute ou est-il chahuté?)

UN SOLDAT ASSASSINE SUR ORDRE (assassine ou assassiné ?)

UN ROMAN ILLUSTRE (illustre ou illustré ?)

GARAGES COUVERTS ET FERMES A LOUER (fermées ou fermes ?)

DES ENFANTS SINISTRES, DES PARENTS INDIGNES (sinistres ou sinistrés – indignes ou indignés ?)

JE ME SUIS TUE AU TRAVAIL (tue ou tué ?)

MON BEAUJOLAIS EST LIQUIDE ! (ou liquidé ?)

CHOUETTE NANA, 18 ANS, CHERCHE MEC, MEME AGE. (même âge ou
même âgé ?)

DEVALORISATION DES RETRAITES (ou des retraités ?)

TOUT EST DANS L’ACCENT !