Catégorie : Formation

Tout savoir sur le métier de correctrice/correcteur…

Brevet fédéral de correcteur

Cours de préparation au brevet

Préparation des manuscrits, lecture des épreuves et vérification minutieuse des bons à tirer pour l’impression sont essentielles, plus encore à l’heure des incessants progrès techniques dans l’imprimerie.

Tous les deux ans, une session de cours par correspondance pour les correctrices et correcteurs. Au programme : perfectionnement de la langue maternelle (grammaire, orthographe, barbarismes, etc.), de la technique professionnelle, plus l’allemand ou l’anglais comme seconde langue.

Durée du cours : deux ans. Trois jours de cours et de travaux pratiques d’apprentissage de la théorie professionnelle, leçon par correspondance tous les deux mois et deux séminaires d’un jour au milieu du cours et avant l’examen fédéral.

Pour tous renseignements
dpsuisse (anc. viscom – swiss print & communication association)
Weihermattstrasse 94
5000 Aarau
www.dpsuisse.ch
T +41 58 225 55 00

Description du métier de correcteur

Le correcteur ou la correctrice contrôle les textes destinés à être imprimés ou édités sur différents supports (brochures, livres, affiches, journaux, sites internet, etc.). Ils vérifient l’orthographe et la mise en page, mais aussi la cohérence du texte qui peut être modifiée par un mot manquant, une erreur de ponctuation, une coquille, etc. En principe, les imprimés sont corrigés trois fois : à l’écran d’abord, sur les feuilles imprimées ensuite et, finalement sur, l’épreuve destinée à l’imprimerie (bon à tirer).

Les activités principales consistent à:
– prélecture et correction du texte ;
– identifier la copie (nom donné au texte), contrôler la présence de toutes
les feuilles ;
– lire le texte, rechercher et indiquer les fautes d’orthographe, de grammaire,
de ponctuation, de syntaxe et de style ;
– unifier la manière d’orthographier certains mots ou sigles, de citer les nombres
(en chiffres ou en toutes lettres), etc. ;
– contrôler le respect des règles typographiques: emploi des majuscules, de
l’italique, du gras, des capitales, usage de tirets ou de guillemets, etc. ;
– vérifier les dates historiques à l’aide de dictionnaires ou en se référant aux
renseignements donnés ailleurs dans l’ouvrage ;
– mettre en ordre les notes de bas de page, vérifier les illustrations, les schémas ;
– annoter la copie de manière méthodique en respectant l’utilisation de codes
précis, afin que les modifications à apporter soient clairement identifiables lors de la saisie ou de la correction ;
– relire des textes directement sur l’écran et effectuer les corrections ;
– vérifier les textes retranscrits sur support informatique d’après des manuscrits ;
– si nécessaire, contacter l’auteur pour signaler des oublis, les passages
incomplets ou incohérents.

Indications techniques (mise en forme) :
– indiquer sur le manuscrit, la copie ou sur une fiche d’accompagnement les
caractéristiques techniques à respecter pour la mise en forme du texte: tailles et
caractères pour le texte de base, les titres, les sous-titres, les notes, etc.;
– donner toutes les indications de mise en page: justification, renfoncements de
paragraphes, alinéas, interlignes, etc.;

Epreuves d’imprimerie (bon à tirer) :
– vérifier que les corrections demandées ont été effectuées, contrôler la présence
de tous les éléments (textes, illustrations, légendes, etc.), et la mise en forme;
– examiner l’exactitude et la propreté du montage.

Un métier indépendant
Les correcteurs travaillent seuls, dans une imprimerie, chez un éditeur de presse ou dans une maison d’édition. Ils peuvent aussi pratiquer leur métier à titre indépendant, comme activité accessoire, car il est difficile de vivre uniquement de la correction des textes. Ils utilisent divers types de dictionnaires, des manuels de langue et un ordinateur.

Qualités requises
Aptitude à travailler de façon indépendante.
Bonne acuité visuelle.
Bonne mémoire visuelle.
Capacité de concentration.
Esprit logique et méthodique.
Intérêt pour l’activité sédentaire.
Intérêt pour la lecture.
Rigueur et précision.

Filières de formation
La formation de correcteur ou correctrice s’acquiert en emploi. Lieux :
– formation pratique dans une imprimerie, un quotidien, une maison d’édition ;
– formation théorique dispensée par l’Office paritaire de formation
professionnelle pour la communication visuelle (OPF), à Berne (cours par
correspondance).

Dans les grandes imprimeries et maisons d’édition, les correcteurs peuvent exercer différentes fonctions, se spécialiser dans un type de collection (livres spécialisés, littérature enfantine, etc.), devenir responsables d’un département ou de la production. L’industrie multimédia (concepteurs de sites internet, d’applications, etc.) leur offre également de nouvelles possibilités d’emploi.

Cours par correspondance

Formation de correcteur
Le cours par correspondance en douze leçons qui prépare au brevet fédéral dure deux ans. Il s’adresse à des personnes déjà engagées dans la pratique de la correction, que ce soit dans une imprimerie, une rédaction, une maison d’édition, une organisation internationale ou une administration, en un mot là où le texte est produit.

La formation porte sur le français (branche langue maternelle), une langue étrangère (allemand ou anglais) et la technique professionnelle (connaissance des caractères, bases typographiques). Les deux premières branches ne se limitent pas qu’à la syntaxe, la grammaire et l’orthographe mais abordent aussi les règles typographiques propres à chaque langue.

Examen d’aptitudes
Pour déterminer si les candidats ont les prérequis suffisants pour commencer la formation, un examen se tient à Aarau, en début d’année, sur une demi-journée.

En français, les épreuves consistent en une préparation de texte, une lecture sans manuscrit et un test oral des connaissances grammaticales et syntaxiques. Dans la langue étrangère choisie, lecture sans manuscrit, traduction d’un texte facile et test oral des connaissances grammaticales et syntaxiques.

Conditions d’admission
Détenir un CFC de la branche graphique ou justifier d’une année de pratique à plein temps dans le domaine de la correction. L’expérience acquise au cours de mandats isolés est également reconnue. Après discussion, la commission du cours peut aussi admettre des candidats qui, dans le cadre d’une activité telle que la rédaction ou l’adaptation de textes, souhaiteraient élargir leurs compétences et auraient l’occasion d’acquérir leur pratique en cours d’emploi.

Le dernier cours a vu la mise en application de la nouvelle formule:
trois journées de formation précèdent les douze leçons par correspondance.
Ce cours, organisé par dpsuisse (anc. Viscom), se déroule à Aarau.

Inscriptions
Elles doivent parvenir à dpsuisse, Weihermattstrasse 94, 5000 Aarau.

Le formulaire peut être téléchargé sur Cours par correspondance pour correcteurs